[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Remettre son mental au service de son être

Bonsoir à toutes et tous,

Voilà quelques temps que je n’avais rien posté, très occupée entre la sortie et la promotion de mon roman « Après la vie » , une jolie road-story spirituelle et porteuse d’espoir, mon activité de conseil en communication et coaching en développement personnel, mes formations, ma vie de famille…

Mais voilà, j’ai décidé de reprendre mon clavier pour partager avec vous quelques clés très intéressantes qui vous permettront de gagner en confiance, en sérénité, en paix intérieure et de booster ainsi votre potentiel d’être aussi bien à travers ce que vous souhaitez créer ou déployer comme compétences mais aussi et surtout pour vous garder en BONNE SANTÉ.

Avant de commencer, je voudrais cependant préciser, ici, que les clés que je vais vous donner vont bousculer certaines de vos croyances. 😉 Donc si c’est trop dur ou si vous réfutez catégoriquement les clés que je vais vous donner, c’est ok. Vous pouvez quitter cette page et continuer d’alimenter votre pré carré de croyances et pensées. Il y a dans ce monde suffisamment de « preuves » pour alimenter toutes les croyances possibles ou imaginables. Vous êtes d’accord avec une réalité proposée, vous en trouverez des preuves. Vous n’êtes pas du tout d’accord avec cette même réalité, vous trouverez aussi des preuves de votre bien-fondé. Car ainsi fonctionne, en fait, la vie. C’est un champ des possibles infinis jusqu’à ce que votre attention soutenue par vos « conditionnements mentaux » (votre éducation, vos expériences passées, les événements que vous vécus… en bref TOUS vos repères) lui donne une réalité tangible avec tout un bagage émotionnel attitré essentiellement cultivé en VOUS.

Waouh ! A l’écrire comme ça, je sens que ça tilte en vous mais que c’est assez compliqué à « digérer ». Pas de panique ! Je vais tout simplifier.

En premier lieu, je vais vous raconter une histoire assez incroyable mais vraie (enfin pour moi en tout cas) qui s’appelle « le miracle de la vie« . Savez-vous comment on fait un bébé ? Je vous rassure, je ne vous prends pas du tout pour des « lapins de 6 semaines » car je me doute que vous connaissez le processus de la reproduction. Je vous parle plutôt de ce qui constitue les gamètes mâles et femelles… Pas les cellules, ni les gènes, ni l’ADN, ni les protéines… mais plutôt de ce qu’il y à l’intérieur d’encore plus petit. Ces particules infiniment petites mues entre elles par une force « intelligente » qui leur permet de se rassembler et de former ensemble des atomes, des molécules qui à leur tour vous former des ensembles plus grands qui suivront un schéma de fonctionnement bien précis et bien ficelé pour créer… la matière… pour animer la VIE. C’est de cette force dont nous sommes issus et c’est également cette force qui nous constitue. Peu importe que nous l’appelions, Force, Energie ou Dieu mais c’est de ça dont il s’agit. Quand nous venons au monde, et que nous quittons la matrice protectrice et nourricière du ventre de notre mère, nous voilà alors projetés dans une expérience intensément riche et dense, celle de la vie incarnée dans la matière ! Nous sommes ! Je suis, vous êtes, NOUS SOMMES. Et pourtant, à ce stade, nous n’avons pas encore nos structures cognitives développées. Nous ne sommes pas encore « conditionnés » par les « conditionnements » de nos aînés, de nos parents ou de la société. Nous développons notre socle de croyances et de pensées ainsi que notre capacité d’analyse, de réflexion, de déduction seulement autour de l’âge de 7 ans. Avant cet âge, ce sont nos ressentis physiologiques, nos sensations et nos émotions qui vont prédominer et déclencher nos comportements (pleurs et rires selon notre baromètre interne de ressentis, sensations et émotions). Mais, avant cet âge, ce qu’il y a de curieux et de très intéressant en même temps, c’est cet élan « naturel », « instinctif », « intuitif » qui nous pousse à aller vers les autres et à nous développer (motricité, langage, etc.) quels que soient les obstacles rencontrés ou les échecs cumulés. Avez-vous déjà vu un petit enfant qui essaie de marcher et qui vient de tomber se détourner définitivement de la marche ? Une fois nos conditionnements forgés, et selon qu’ils soient « soutenants » ou « limitants », l’adulte, lui, pourrait laisser tomber. Il dirait alors quelque chose du genre « la marche, j’y arrive pas, c’est nul, c’est trop dur et puis de toute façon c’est pour les c*** » ! Pas vrai ? 😉 Alors que le petit enfant va toujours de l’avant. Étonnamment, il va de l’avant ! Il suit le mouvement de cette énergie puissante et « consciente » qui nous habite et qui est à l’origine de tout, sans pâtir de la contrainte du risque ou de la peur auxquels nous, adultes « conditionnés », sommes parfois si enclins à nous soumettre.

Eh bien, vous voyez cette énergie, elle est toujours là même à l’âge adulte. Elle est même toujours bien effective quand nous avons forgé nos croyances et pensées dans notre neo-cortex cérébral ! Simplement, nous n’avons pas appris à la connaître, ni même à savoir comment fonctionner avec elle de sorte à générer prospérité et abondance dans nos vies. Pourquoi ? Parce que nous avons toutes et tous appris, de génération en génération, à nous diriger dans la vie par le filtre seul de notre mental ! Nous avons appris que si nous voulons quelque chose, nous devons lutter, nous devons nous battre ou contrôler tout ce qui nous arrive ou qui se trouve à l’extérieur de nous pour l’obtenir. Et nous croyons donc souvent être impuissants face à la désastreuse et dure « réalité » du monde. Alors, que le monde est loin d’être « contre nous ». Au contraire, nous avons tout à disposition dans ce monde, constitué lui-même de cette même énergie qui est en nous, pour vivre une expérience de vie épanouissante et stimulante. La vie ne demande qu’à se connaître à travers NOUS. C’est pour cette raison que nous sommes si différents dans nos incarnations respectives. Et c’est aussi pour cette raison que nous devons capitaliser sur nos différences afin de partager l’extraordinaire potentiel qui réside en chacun d’entre nous pour nous exercer dans tous les domaines de la vie qui peuvent nous permettre d’optimiser notre expérience ici (l’amitié, la famille, le travail, la compassion, l’empathie, l’entraide, la générosité, le pardon, l’amour, la joie…). La vie veut se connaître à travers nous. C’est fou, non ! Alors, nous expérimentons. Mais nous expérimentons avec la contrainte de nos filtres et conditionnements mentaux. #AkaEgo

Alors comment bien profiter de l’expérience si nos filtres mentaux nous racontent une « histoire » désagréable et anxiogène… ? Devons-nous notamment céder à tout ce que nous avons appris à redouter ? Toutes les menaces sont-elles fondées ? Avons-nous raison d’avoir peur et de nous soumettre à tous les conseils pour nous « protéger » ? Il est sûr que pour optimiser l’expérience que nous vivons ici, c’est mieux d’être « en vie » que mort et enterré. Mais, quand est ce que le maintien de « la vie » est devenu prioritaire à « l’expérience de la vie » ? #grandequestion…

Voilà bien des années que je me suis penchée sur la question. Et ce que je peux vous dire c’est que j’ai trouvé des réponses, les réponses dont j’avais besoin pour comprendre comment fonctionner efficacement avec l’énergie qui me constitue et qui constitue toute chose. J’ai appris le pouvoir de la méditation, que certains états de conscience, certaines ondes cérébrales permettent l’émergence d’informations ou d’idées qui m’ont toujours apporté un soutien efficace face à une problématique donnée ou pour faire avancer un projet. J’ai appris à reprendre ma responsabilité d’être et de pourvoyeur à la satisfaction de mes propres besoins intérieurs. J’ai appris le pouvoir des émotions sur la chimie de notre organisme. J’ai appris comment fonctionne le cerveau et à quel point les grands neurologues de leurs propres aveux reconnaissent que nous n’en savons encore que très peu de choses. J’ai appris que le corps humain n’est pas « un bout de machin faible et vulnérable qui flotte dans l’univers » mais une machine incroyablement bien ficelée, d’une intelligence remarquable qui est capable de se guérir seule et de rester en bonne santé face aux agressions extérieures. Comment ? Eh bien là réside justement tout le secret bien gardé contre lequel nos conditionnements nous ont tenus éloignés pendant de longues années. Ce pouvoir a pourtant toujours été à notre portée. C’est de ce pouvoir que se sont servis des « miraculés » tout autour du monde et de personnes qui ont su rester en bonne santé dans des contextes sanitaires très dégradés.

Vous voulez des exemples ? Je vais vous donner des noms et vous pourrez lire les témoignages de ces personnes sur Internet. Il y a Joe Dispenza qui a effectué une guérison spectaculaire de 6 vertèbres compressées par des techniques de méditation et visualisation. Il y a Anita Moorjani qui a guéri d’un cancer en stade 4 à la suite d’une EMI au cours de laquelle elle cite avoir choisi de revenir à la vie à travers le prisme de l’amour (consciente que son cancer lui était arrivé à cause d’une série de choix de vie qu’elle avait fait à travers le prisme de la peur). Il y a Morris E. Goodman, un homme « cassé » après s’être écrasé en avion. Il avait sa colonne vertébrale écrasée, les vertèbres 1 et 2 cassées, il ne pouvait plus marcher, bouger, parler et avaler. Il a été capable de recouvrer ses fonctions et de marcher en mentalisant sa guérison. Et il y a Mère Teresa qui a vécu 87 ans je crois, et qui a approché des lépreux une bonne partie de sa vie, allant même jusqu’à porter un malade du choléra que personne ne voulait toucher. Elle n’a jamais attrapé aucune de ces maladies se croyant entourée de l’amour et de la lumière de Dieu, se sachant en paix avec elle-même. Elle priait beaucoup ce qui constitue une forme de méditation. Et il y en a plein d’autres des exemples. Vous pouvez mener vos propres recherches et vous verrez. Toutes ces personnes témoignent d’une guérison ou d’un système immunitaire performant extraordinaire par la simple harmonisation de 3 paramètres majeurs : le corps, l’âme et l’esprit. Ce que j’appellerai, moi, le corps, l’énergie et notre capacité mentale à diriger nos pensées et nos croyances sur nos chances et nos bienfaits plutôt que nos manques et nos difficultés.

Pour rester en bonne santé, il y a 5 facteurs à optimiser :

  • Notre hygiène,
  • Notre alimentation,
  • Notre sommeil,
  • Notre activité physique,
  • Notre mental.

Dès que l’un de ces facteurs est compromis, notre système immunitaire s’en trouve affaiblit. Et l’un des facteurs les plus sensibles pour nos pays occidentaux, c’est le mental. Autrement dit, le stress et la peur activés par nos croyances et pensées. Nos émotions, quand elles sont désagréables, mobilisent des ressources internes pour mettre notre corps en état d’ultra vigilance ou de fuite qui perturbe le bon fonctionnement de nos organes : la digestion, la respiration, la circulation sanguine, notre système immunitaire… Car ces ressources ne sont plus bien disponibles pour toutes les fonctions que je viens de citer. Nous vivons alors un déséquilibre interne ou nous fabriquons de la toxicité qui vient « chahuter » et « altérer » de manière progressive nos organes, nos cellules… notre bonne santé naturelle.

Vous en doutez ? Rappelez-vous Mère Teresa qui a été exposée à des maladies infectieuses extrêmement virulentes toute une bonne partie de sa vie. A-t-elle attrapé la lèpre ? A-t-elle contracté le choléra ? Non, car elle priait beaucoup permettant ainsi à son organisme de se « nettoyer » des affres du monde et de ses protégés et de maintenir une forme d’équilibre interne nourri de paix et d’amour. 😉

Vous voulez rester en bonne santé et profiter pleinement de votre expérience de vie ? Prenez soin avant tout de vos pensées ! Libérez et soignez vos émotions désagréables en vous faisant accompagner si nécessaire …. Il y a des psys, des coachs, des sophrologues, des kinesiologues, des thérapeutes holistiques, des chamans…. qui sauront vous aider. Vous avez le choix de ce qui vous correspond le mieux. Vous pouvez essayer et changer d’interlocuteur si celui que vous voyez ne vous correspond pas. Rien est figé. Vous avez le droit d’essayer et de changer d’avis ou de méthode. Mais prenez soin de vos émotions et de vos pensées.

Il n’y a pas qu’une seule et unique manière de voir le monde. Il y a autant de possibilités de mondes qu’il y a de personnes sur cette Terre. Vous voulez changer le monde ? Changez-vous vous même ! C’est en chacun d’entre nous que ça se passe. Chaque être incarné sur cette planète où la vie souhaite se connaître à travers nos expériences respectives.

Qui veut vivre une expérience riche, agréable et abondante ? Levez la main ! Et surtout levez-vous pour la créer. Ne luttez plus car cela crée de la résistance et ne propose aucun autre modèle d’expérience. Agissez pour ce que vous souhaitez. Car c’est en mettant vos ressources et votre énergie au service de ce que vous souhaitez que vous verrez la différence.

« Invitez-moi à une manifestation contre la guerre, je ne viendrai pas. Proposez-moi de participer à un rassemblement pour la paix et je serai là. » – Mère Teresa.

Une belle énergie à toutes et tous.

Je vous embrasse,

Ombelline

NB : Je vous recommande le film « HEAL » qui n’est plus diffusé sur Netflix mais sur Gaia.fr si vous souhaitez en savoir + sur le sujet. Pour info ! 🙂

[LECTURE] Sortie de mon premier roman « Après la vie », présentation et chapitre 1

Bonjour à toutes et tous,

BONNE NOUVELLE : Mon premier roman « Après la vie » est enfin disponible !

Voilà plus d’un an que j’ai écrit ce roman. Je l’ai lu, relu et remanié jusqu’à aujourd’hui. C’est mon premier grand travail d’écriture. Un travail que j’ai longtemps muri et que j’ai produit avec mon coeur pour vous livrer une belle histoire sur la vie et l’après-vie.

Il n’est sûrement pas parfait. Je n’ai pas du tout la prétention d’écrire aussi bien que certains auteurs qui ont marqué et marquent encore la littérature. Mais, je vous assure qu’il est authentique et sincère dans ma volonté de vous présenter le récit d’un groupe de personnes en quête de réponses sur la vie et sur la mort à travers leurs propres expériences, leur vision personnelle du monde et sur leurs relations aussi. J’ai essayé d’être le plus juste possible dans l’expression des sentiments de mes personnages, ce qui n’est pas toujours aisé quand on a vécu le deuil d’un parent proche comme ça a été le cas pour moi. Il y a l’envie bien sûr, mais il y a aussi de la pudeur… Alors j’ai compensé parfois cette difficulté avec des touches d’humour qui n’ont pas vocation à blesser qui que ce soit qui traverse un deuil compliqué mais plutôt à prendre du recul pour se rendre compte que son chemin à lui n’est pas terminé et que nous avons tous quelque chose de particulier à faire et à apprendre de nos vies.

Enfin, je vous dirais que c’est une jolie road-story pleine d’amour et d’espoir dont je souhaite vous partager quelques lignes ici. Une histoire qui fait réfléchir, qui fait sens et dans laquelle chacun y trouvera une réponse en lui particulière par rapport à ses propres questionnements ou besoins d’évolution sur notre Terre. J’espère qu’elle vous plaira. Et puis zut, trêve de commentaires, je me lance. Voici le premier chapitre de mon premier roman « Après la vie ». ❤

Pour le commander dans sa version numérique (4,99 €) OU papier (16,90 € + frais de port), c’est :

– soit chez CULTURA :

>> https://www.cultura.com/apres-la-vie-9791026261100.html <<

– soit chez LIBRAIRIE EYROLLES :

>> https://www.eyrolles.com/Litterature/Livre/apres-la-vie-9791026261100/ <<

– soit chez l’éditeur LIBRINOVA :

>> https://www.librinova.com/librairie/ombelline-robin/apres-la-vie-1 <<

– soit chez AMAZON :

>> https://www.amazon.fr/Apres-vie-Ombelline-Robin/dp/B08LN7JXTX <<

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Après la vie

par Ombelline Robin

CHAPITRE 1 – AU COMMENCEMENT

Ce matin de mai, alors qu’il faisait froid malgré un beau ciel bleu, j’avais prévu de prendre le train pour aller voir un client à Nantes. Je me souviens qu’en arrivant à la gare Montparnasse, en remontant des sous-sols du métro pour atteindre les quais à la surface, j’étais tombé malencontreusement dans un escalier. J’avais trébuché et je crois bien que, dans ma chute, je m’étais cogné la tête sur quelque chose de dur car j’avais ressenti une violente douleur pendant à peine quelques secondes. Mais j’étais tellement pressé que je m’étais relevé un peu chancelant et j’avais foncé vers le quai pour attraper mon train. Je l’avais eu de justesse car les portes s’étaient vite refermées derrière moi. Et le train avait démarré.

Je souris car je me rappelle, qu’au bout de trente minutes de trajet, je m’étais rendu compte que j’avais oublié mon bagage en bas de l’escalier dans lequel j’étais tombé. J’avais l’air fin ou plutôt sonné. Moi le maniaque qui faisait toujours attention à tout, j’avais laissé mon bagage à la gare. Quel crétin je faisais ! Je décidai donc d’aller trouver le contrôleur pour qu’il envoie un message aux agents restés sur place. Avec le plan de lutte contre le terrorisme qui était toujours d’actualité, je savais que je risquais de retrouver mon bagage pulvérisé à moins que quelqu’un l’ait tout simplement subtilisé. Bref, je n’en menais pas large alors que je me dirigeai vers le contrôleur.

Il était en pleine discussion avec un groupe de jeunes gens qui s’étaient installés dans un espace de places à quatre. La discussion portait sur le bruit et l’interdiction de poser ses pieds sur les sièges quand je tentai d’attirer son attention.

— Excusez-moi, Monsieur !

Il ne me répondit pas et fit mine d’attendre des excuses de la part du groupe ainsi qu’une promesse de bonne tenue. Je l’interpellai, à nouveau, un peu plus fort. Mais il continua de m’ignorer de manière fort détestable et reprit sa ronde de contrôle des billets sans même me jeter un regard. Je songeai immédiatement à une espèce de pauvre type arrogant ou imbu de sa fonction. J’étais tellement agacé par ce comportement que j’étais décidé à ne pas le laisser s’en tirer à si bon compte. J’irai me plaindre à un agent de la gare dès que je serai arrivé à destination. De toute manière, à l’heure qu’il était mon bagage avait dû connaître un sort dramatique…

Aussi, il y avait eu ce moment vraiment bizarre tandis que je retournai à ma place. J’éprouvai, en effet, une sorte de malaise. Habituellement, les jeunes femmes que je croisais me lançaient toujours un regard aguicheur ou alors elles me souriaient. Mais là, rien. Rien depuis…. Depuis que j’étais monté dans le train je crois bien. Oui c’est ça ! Rien. Ça ne devait pas être un bon jour pour moi sans doute. Ou c’était encore un truc de pleine lune ou quelque chose dans le genre qui agissait sur l’humeur de ces demoiselles.

— Ah les filles ! Toujours compliquées…

Je retrouvai ma place et m’installai confortablement. Je souris à ce bébé qui me regardait dans les bras de sa mère de l’autre côté de l’allée. Il me sourit en retour et je pensai alors que moi aussi je voudrais devenir père un jour. Mais pas tout de suite. Je voulais d’abord faire avancer ma carrière, avoir une vraie promotion de poste et de salaire et peut-être, ensuite, envisager un pacs avec Fanny et mettre en route une famille.

Ah Fanny ! Je me demandai pourquoi je continuais de l’aimer si fort alors qu’elle m’en faisait voir de toutes les couleurs. Fanny est ma petite amie, ma chérie. Elle a vingt-cinq ans et vit avec sa grande sœur en colocation à Vincennes. Enfin, officiellement. Parce qu’officieusement, elle est tout le temps chez moi, dans mon appartement du quinzième arrondissement, avec sa manie de tout laisser traîner. Cette fille là je l’aime oui, même quand elle m’en fait baver.

Puis, perdu au milieu de mes pensées, alors que je regardai le paysage défiler par la fenêtre du train, je n’avais pas vu cette dame arriver. Elle s’était excusée auprès de mon voisin de siège, elle avait commencé à se faufiler entre lui et le siège opposé puis s’était assise sur moi comme si de rien n’était. Oui, sur moi. Ou plus exactement à travers moi. Et c’est à cet instant précis que je compris. J’étais là mais pas pour les autres. J’étais devenu autre chose.

Je m’appelle Leonardo, je suis né à Paris, dans le douzième arrondissement, d’un père franco-belge et d’une mère italienne. Et je suis donc mort à vingt-neuf ans, un matin du mois de mai 2017, après une vilaine chute dans un escalier. C’est bête ! Si j’avais su que je finirais mes jours comme ça, hein ! Si j’avais su, j’aurais… J’aurais… Bon d’accord, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Et puis, de toute façon, je l’aurais su comment ? Bah oui tiens, à propos ! Comment ? Il y a quelqu’un qui commande tout ça ? Qu’est-ce que je fais encore là ?

— Allô, il y a quelqu’un ? Vous m’entendez ? Eh hooo ! ! Il n’y a personne, alors ? ! Pfff !

Pas de réponse. Tu parles d’un Dieu ! Et dire que je me suis farci la messe tous les dimanches pendant toute ma scolarité… Tout ça pour quoi ? Pour un Dieu qui n’est même pas là et qui n’existe sans doute pas.

Au moins, j’avais réussi à rentrer. J’étais chez moi, allongé dans mon canapé. Je ne savais pas du tout où ma dépouille avait été emmenée et j’attendais qu’un proche rentre chez moi pour avoir quelqu’un que je connaissais à qui me raccrocher. En attendant, il fallait que je trouve un moyen de communiquer.

— Voyons voir… Si je frappe un grand coup sûr la table basse. Ah, il n’y a pas de son. Et si j’essaie d’ouvrir une porte, ma main passe au travers de la poignée. Et tiens, est ce que je peux allumer la télé ? Non, ça ne veut pas non plus. Et les lumières, nada. Niet ! Ça ne marche pas.

J’étais déconcerté mais je réfléchis à d’autres solutions et me rappelai les films de fantômes que j’avais vus lorsque j’étais adolescent. Comment faisaient-ils pour bouger les choses ? Je me souvins alors d’un film dans lequel un spectre, qui était super énervé, puisait sa force dans la colère. Il fallait que j’essaie, que je me fâche. Il fallait que je pense à un truc que je détestais. Ou non, il fallait que ce soit quelqu’un que je n’aimais pas. Carl ! Cet enfoiré qui m’avait piqué un client l’an passé, je l’aurais bien collé au mur.

— Ouais, c’est ça Carl ! Je te déteste mon gars, t’es qu’un pauvre type complètement naze. Bien, bien naze ! Un gros naze à qui je vais coller mon poing dans la figure ou plutôt dans ce coussin ! TIENS ! ! PRENDS ÇA !

« Pof ! »

— Quoi, c’est tout ? Juste un petit « pof » de rien du tout ? Ah misère, va falloir que je m’entraîne. Quelle galère…

— Hihihi !

Un rire d’enfant venant de derrière moi me fit sursauter si fort que je me retournai pour voir de qui il s’agissait.

— Eh mais vous êtes qui vous ? Attendez ! Ne partez pas ! Vous m’avez vu ? vous m’avez entendu ? ATTENDEZ ! !

Ou bien je devenais fou ou je venais de voir une fillette blonde avec une robe blanche à fanfreluches traverser en courant le mur de mon salon ? Je lui emboitai le pas et passai, à mon tour, la tête à travers le mur et la vis qui montait l’escalier de mon immeuble à toute vitesse.

— EH PETITE, TU M’ENTENDS ?

— Je dois trouver ma maman !

— Ta maman ?

— Oui, elle va bientôt rentrer. Il faut que je sois à la maison sinon je vais la rater !

— Mais, de quoi… Mais attends !

Elle était montée pour de bon et je l’avais finalement laissée s’en aller. Je ne pouvais pas la suivre puisque moi aussi je devais retrouver mes proches. N’importe qui pourvu que quelqu’un se décide à venir à mon appartement. Car je sentais bien que ce n’était que le commencement.

Pour commander mon roman en version papier, cliquez sur « Après la vie » .

Merci à mon éditeur Librinova et toute son équipe, Mathieu, Madeline et Summer pour leur gentillesse, leur disponibilité, leur patience et leurs bons conseils. ❤

A noter : j’envoie un marque-page, en pdf, à imprimer avec une dédicace personnalisée pour toute commande effectuée en ligne. Il suffit juste de m’envoyer une photo du livre reçu par mail sur bonjourhdm@gmail.com.

Exemple :

[PETIT BONHEUR] Les broches en papier « étoiles » ou « fleurs » pour réchauffer les coeurs

Hello la compagnie !

Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas consacrée à une activité ré-créative « manuelle »… Eh bien, ce confinement m’en donne enfin l’opportunité ! Comme à chaque fois, quand une difficulté se présente, c’est en moi que je vais puiser les ressources pour m’apaiser, rester en confiance, en paix, explorer mon potentiel et continuer d’avancer. Et c’est aussi grâce aux enseignements que je prodigue en matière de développement personnel et que je m’applique à mettre en oeuvre pour moi-même régulièrement ! 🙂

Il y a quelques semaines, une après-midi, entre les devoirs du huitans, les tâches ménagères, mon activité d’entrepreneure et les repas pour mon mari, le fiston chéri and me, j’ai donc entrepris de laisser mon imagination vagabonder et de voir ce que mes doigts allaient pouvoir créer. C’est le monde végétal qui m’inspire avant tout. Cette nature qui me manque depuis mon appartement parisien et que j’essaie artisanalement de reproduire de mes mains.

J’ai donc observé, découpé, assemblé, collé des petits bouts de papiers colorés et recyclés. J’ai utilisé des paillettes étoilées et des petits pompons mignons. Et c’est tout un jardin d’étoiles et de fleurs délicates qui a émergé. Des créations auxquelles j’ai scotché, en toute simplicité, une petite épingle à nourrice sur le support cartonné qui leur sert de dossier afin que je puisse les porter en broches par dessus un chemisier, un t-shirt, un gilet, une veste ou même un manteau quand il fait plus frais.

Wooooo !

Et puis, je me suis dit que ce serait dommage de ne pas partager ce petit bonheur avec vous. Que ce serait triste de ne pas vous en faire bénéficier. Alors je vous ai montré mes broches sur les réseaux sociaux. Vous avez aimé. Vous avez flashé. Et vous m’en avez demandées. Alors, j’ai accepté, bien sûr, très flattée que vous les trouviez à ce point jolies que vous souhaitiez les porter vous aussi. Je vous les montre ici. Vous pouvez m’écrire sur bonjour.hdm@gmail.com si un modèle vous plaît. Sachez simplement, que je demande 5 euros pour compenser le matériel utilisé pour les créer (papiers, colle, épingle à nourrice, scotch, feutres or et argent, paillettes, stickers et pompons) et que je prends 2 euros pour l’envoi d’une broche (timbre, enveloppe, emballage, carte, stylo et feutres).

Voici donc les modèles uniques de broches « étoiles » et « fleurs » que j’ai créées :

J’en ai photographiées quelques unes portées afin que vous puissiez vous rendre compte de la taille de la broche. J’actualiserai les photos en fonction de la disponibilité des modèles.

Et voici une photo de l’attache au dos de la broche :

Une petite épingle à nourrice scotchée sur le dossier de la broche.

J’espère que ce feu d’artifice de couleurs vous apportera autant de joie que j’ai eu de plaisir à les imaginer et les fabriquer. 😉

Je vous embrasse virtuellement depuis mon lieu de confinement,

Et je vous souhaite de trouver, d’explorer et de déployer vos ressources « cachées » pendant ce temps particulier… le temps du recentrage, de la confiance en la vie, en vous, en vos extraordinaires capacités de rebond, d’action et de re-création… pour attirer l’abondance dans vos vies.

Ombelline

[ÉDUCATION] Découvrez mon ebook « Mini-guide de la parentalité soutenante »

Bonjour tout le monde !

Le voici, le voilà, mon 4e ebook intitulé « Mini-guide de la parentalité soutenante », TADAM ! Vous pouvez l’acquérir au tarif exceptionnel de 14,75 euros (au lieu de 19,75 euros) en m’écrivant sur ma messagerie privée : bonjourhdm@gmail.com.

Oooh, que c’est bôôôô !

Alors, pourquoi ce mini-guide de 8 pages et quel apport spécifique par rapport à tout ce qui a déjà pu être publié en matière d’éducation bienveillante ? J’ai voulu rédiger un support à destination des parents ou référents adultes qui encadrent des enfants qui soit « digeste », qui soit « court », et qui soit aussi bien « soutenant » pour L’ENFANT et l’éducation qu’il est possible de lui apporter que pour LES PARENTS ! Hé oui. Parce qu’il est toujours et essentiellement question des croyances et pensées qui sont à la base de notre mental ! Ce mental dans lequel sont gravés tout un tas de repères, eux-mêmes créés dans notre enfance… Le référent est, en effet, conditionné par son propre schéma éducatif et toutes les expériences et relations qu’il a vécues depuis tout petit. Ce mini-guide est donc un outil intéressant pour comprendre le développement de l’enfant ainsi que notre propre développement émotionnel et cognitif en tant qu’adulte. C’est un ouvrage qui mêle d’une part les dernières découvertes réalisées en matière de neuro-sciences, les travaux de grands pédagogues mis en lumière au siècle dernier et des notions de développement personnel. C’est aussi le concentré de 8 ans de recherches, de lectures et d’enseignements récoltés soigneusement pour m’aider à me positionner dans mon rôle de maman. Et c’est, enfin, le fruit de mes longues années d’expériences professionnelles dans la communication (plus de 20 ans), des leviers acquis grâce à mon métier de « communicante » et de mes bons résultats.

Bien évidemment, une fois encore, il n’est pas question de donner des leçons ou de culpabiliser qui que ce soit. Et puis chacun est LIBRE de ses choix. Il est plutôt question d’apporter une nouvelle approche de la parentalité dite « bienveillante » … À ce propos, je n’aime pas beaucoup ce terme de « bienveillance » que l’on distribue comme des bons points aux « meilleur.e.s élèves » … Et je reconnais parfois le ras-le-bol de certains parents qui ont l’impression d’être accusés de malveillance dès lors qu’ils n’appliquent pas ou échouent à appliquer les méthodes dites « bienveillantes »… Je préfère employer un terme différent et qui porte, sans connotation de jugement. J’aime parler de parentalité « soutenante » au même titre que les croyances soutenantes (ego soutenant) que nous avons TOUS et TOUTES la possibilité de créer. Voilà donc ma nouvelle proposition de e-publication qui associe éducation et développement personnel. 

Je peux tout !

J’espère que ce mini-guide vous plaira au même titre qu’il a déjà plu à certaines d’entre vous qui ont souhaité le lire en avant-première. Je vous propose de lire, ici, quelques-uns de leurs témoignages :

  • Anne, sans enfant, assistante maternelle agréée : « Ton e-book m’a beaucoup inspirée et j’aime beaucoup. Il sera un très bon support. Je ne manquerai pas d’en faire la publicité auprès des parents/professionnels autour de moi pour éveiller les consciences. »

  • Mélanie, maman d’un très jeune enfant, Responsable E-commerce : « Merci pour ton doc, hyper intéressant ! Très didactique, c’est super à lire. A moi d’appliquer maintenant. »

Vous savez, le développement et le fonctionnement du cerveau est vraiment quelque chose d’extraordinaire et il reste encore tellement de choses à découvrir dans le domaine des neuro-sciences. Autrefois, c’était le Q.I (quotien intellectuel) qui déterminait la capacité d’apprentissage et donc le potentiel de réussite d’un individu. Et puis, on s’est rendu compte que le Q.E (quotien émotionnel) était encore plus important dans la construction affective et mentale (dite aussi cognitive) d’une personne et donc dans sa capacité à déployer son plein potentiel. Vous êtes septique ou vous avez des doutes ? Demandez-moi en privé « le mini-guide de la parentalité soutenante »… Car, il y a déjà une part de vous, même infime, qui est sensible à cette approche. Mais si vous êtes du genre cynique ou que vous vous savez complètement réfractaire, c’est OK ! Ce mini-guide n’est juste clairement pas fait pour vous. Il ne vous apportera rien du tout. 😉

Il est donc officiellement là et il est disponible quand vous souhaiterez l’acquérir. Je vous souhaite une très jolie parentalité, épanouissante, enrichissante, vivante… et donc SOUTENANTE !

Prenez soin de vous.

Je vous embrasse,

Ombelline.